Une alimentation est considérée comme équilibrée lorsque la distribution de l’énergie fonctionne et que le besoin en micronutriments est couvert. La quantité de glucides, primordiale pour les muscles squelettiques et le système nerveux, peut être augmentée jusqu’à 60% d’énergie dans les derniers jours avant une compétition, tandis que la part de graisses dans l’apport énergétique doit être réduite à 25%. Les graisses ne doivent pas manquer à l’alimentation. La plupart des sportifs ignorent cet aspect. La qualité des graisses est décisive pour garantir l’apport en vitamines liposolubles et en acides gras essentiels.
Les protéines animales issues des produits laitiers et de la viande conviennent mieux, car elles sont disponibles plus rapidement pour le corps que les protéines végétales des céréales ou des fruits à coque. A cela s’ajoutent les acides aminés, indispensables à la phase de développement et à la récupération. Il est recommandé, pour les sportifs d’endurance et d’ultra-endurance, d’adopter des compléments de protéines. Les fibres alimentaires favorisent la digestion et la sensation de satiété, mais ne doivent pas solliciter excessivement l’appareil digestif.